5 conseils pour rédiger une bonne conclusion
Plan :
- Pourquoi bien rédiger une conclusion est-il si important ?
- Conseil n° 1 : Conseil n °1 : Être concis
- Conseil n° 2 : Respecter les éléments-clés à intégrer
- Conseil n° 3 : Apporter une réponse à la problématique traitée sans redéfinir le sujet
- Conseil n° 4 : Rédiger la conclusion au brouillon
- Conseil n° 5 : Se relire
- Exemple de conclusion
Pourquoi bien rédiger une conclusion est-il si important ?
La conclusion fait partie des éléments-clés de nombreux écrits : essais, rédactions, dissertations, mémoires, thèses, commentaires de texte et autres écrits formels.
Située en dernière partie de votre texte, après l’introduction et les différents paragraphes, la conclusion vient clore votre texte, mais également votre réflexion en y apportant une réponse et un point final. Elle constitue, en quelque sorte, l’aboutissement de votre pensée. Hors de question, donc, de la négliger ou de la rédiger à la va-vite, comme c’est malheureusement bien souvent le cas.
On distingue plusieurs types de conclusions en fonction du texte que vous devez écrire :
1. La conclusion de mémoire
La conclusion d’un mémoire est composée de plusieurs éléments-clés : elle reprend la problématique énoncée dans l’introduction, y répond en dressant un bilan et apporte une ouverture au sujet.
2. La conclusion de dissertation
Comme la conclusion de mémoire, la conclusion de dissertation reprend la problématique et y apporte une réponse claire tout en élargissant le sujet afin de poursuivre la réflexion. En règle générale, sa longueur est proportionnelle à votre développement.
3. La conclusion de commentaire de texte
Ciblé sur une œuvre ou un article, le commentaire composé se doit d’avoir, lui aussi, une conclusion claire et concise à l’argumentation. La conclusion reprend, là aussi, la problématique, y répond et propose un élargissement sous forme d’ouverture. Il peut s’agir d’une autre œuvre littéraire, par exemple, d’un autre mouvement artistique ou d’une comparaison avec un autre auteur.
Alors, comment faire une conclusion pertinente ? Nous avons regroupé ici cinq précieux conseils et quelques astuces pour une conclusion dans les règles de l’art. C’est parti !
Conseil n° 1 : Être concis
Si la conclusion n’est certes pas un simple résumé de vos propos, elle doit, cependant, revenir sur les thèmes, arguments ou problématiques traités auparavant lors de votre travail. Elle prend la forme d’une synthèse et ouvre également de nouvelles pistes de réflexion.
Inutile donc d’être exhaustif et de reformuler les idées exposées dans les paragraphes précédents : soyez bref, résumez votre réflexion de manière logique et concise tout en allant à l’essentiel.
Conseil n° 2 : Respecter les éléments-clés à intégrer
Une conclusion nécessite du temps et de la réflexion. En outre, elle doit respecter certains codes.
Dans un premier temps, veillez à bien rédiger la phrase d’introduction de votre conclusion. Un comble nous direz-vous ? Eh bien non !
L’introduction de votre conclusion doit particulièrement être soignée et être dotée d’une bonne accroche. Son objectif ? Maintenir la curiosité du lecteur jusqu’à la fin de votre texte. Pour ce faire, pensez aux locutions conséquemment, pour finir ou encore pour conclure.
Dans un deuxième temps, pensez à énoncer brièvement les différents arguments développés dans les paragraphes précédents. Là encore, comme indiqué précédemment, soyez relativement concis, car il ne s’agit pas d’argumenter de nouveau sur les problèmes énoncés en amont.
Enfin, l’ouverture. Cette toute dernière partie de la conclusion, très utilisée en dissertation, permet d’élargir votre thématique sur un autre sujet voisin et d’inciter à la réflexion. Non obligatoire, elle ne doit être ajoutée que si elle est formulée de manière adéquate, sous peine d’alourdir et de gâcher toute la conclusion. Cependant, elle est fortement recommandée pour apporter la touche finale de votre conclusion. Vous pouvez utiliser une citation en guise d’ouverture, par exemple. Et pourquoi ne pas terminer votre conclusion par une question, par exemple ?
Conseil n° 3 : Apporter une réponse à la problématique traitée sans redéfinir le sujet
La conclusion vient apporter la réponse finale à votre problématique, c’est-à-dire au fil rouge de votre texte : elle ne doit donc pas traiter de nouveau l’intégralité du sujet sous peine de le paraphraser et de tomber dans la redondance. Exit les citations ou les exemples !
Apportez une réponse claire, pertinente et affirmée à votre sujet en évitant les adverbes tels que peut-être ou éventuellement.
Conseil n° 4 : Rédiger la conclusion au brouillon
La conclusion est la dernière trace écrite de votre devoir. Elle revêt donc une importance primordiale, car c’est la dernière impression (et donc, celle que l’on garde en mémoire) que l’on laisse au lecteur. Or, elle est bien souvent négligée et bâclée, par manque de temps, d’intérêt ou d’organisation.
C’est bien dommage, car, comme nous l’avons vu, la conclusion est véritablement la dernière impression de votre travail. Bien la rédiger, c’est donner à votre lecteur un sentiment de satisfaction quant au travail de réflexion apporté sur votre sujet et peut-être, qui sait, quelques points en plus pour votre devoir !
Par conséquent, pensez à garder suffisamment de temps pour la rédiger de manière adéquate !
Conseil n° 5 : Se relire
… mais aussi faire relire, si cela s’avère possible ! Quoi de pire, en effet, qu’un texte aux idées brillantes, mais parsemé ici et là de fautes d’orthographe. De fait, pensez à garder un peu de temps à la fin de la rédaction de votre texte pour relire l’ensemble, conclusion comprise.
Notre astuce :
Si vous en avez la possibilité, utilisez également un correcteur orthographique comme LanguageTool pour vérifier efficacement l’intégralité de votre texte. Simple comme bonjour et de nombreuses coquilles malencontreuses épargnées. Ouf.
Exemple de conclusion :
Sujet : Faut-il rechercher le bonheur ?
Le bonheur fait, par conséquent, partie de notre quotidien et de ces petites choses simples de la vie. Il ne doit aucunement être une quête permanente dans notre existence, sous peine de passer à côté du bonheur et de l’idée que l’on peut s’en faire. En ce sens, le bonheur n’est donc pas une obligation morale, mais bien une aspiration personnelle à laquelle nous participons plus ou moins activement en fonction de nos affects et de nos propres dispositions personnelles.
Vous voilà armé pour rédiger une conclusion parfaite !